Eco-délégués

Des nichoirs au collège pour les hirondelles en danger !

Par JESSY ASSELINE, publié le mardi 18 juin 2024 15:46 - Mis à jour le mercredi 26 juin 2024 22:47
Des nichoirs pour hirondelles de fenêtres dans le collège. Photo © J. Asseline
Les éco-délégués se sont donnés pour objectif de favoriser la biodiversité au sein du collège. Face à la disparition progressive des hirondelles, ils ont créé et posé des nichoirs artificiels juste avant le retour de ces oiseaux au printemps.
Le matériel utilisé
  • Eau
  • Argile (ramassée dans le fond d’une mare asséchée).
  • Paille naturelle (achetée dans une animalerie)
  • Scie
  • Equerre
  • Vis et visseuse sans fil
  • Clous (de 5 cm de long environ) et un marteau
  • Crayon à papier
  • Petit gobelet en carton
  • Sceau
  • Planchettes de panneau aggloméré de 25x15 cm x Ep. 15 mm
  • Bol (16 cm de diamètre, 8 cm de profondeur), ou saladier en inox.
  • Feuille de papier (A3)
Les étapes de la construction des nichoirs

 

Etape 1 : Sciage de panneaux agglomérés pour faire des planchettes. (Début décembre).

Des panneaux recyclés de bois aggloméré de 15 mm d’épaisseur ont été utilisé. 

Dimensions des planchettes : 25 cm de long x 15 cm de large.

2 planchettes de mêmes dimensions sont nécessaires pour faire un nichoir.

Etape 2 : Placement des clous. (Début janvier).

  • On joint deux planchettes et on place dessus, au milieu, un bol renversé.
  • On trace le périmètre du bol au crayon sur les planchettes puis le bol est retiré pour pouvoir clouer.
  • Par un point on marque au crayon l’emplacement des clous. Ceux-ci sont espacés d’environ 2 cm, ils sont cloués à 0,7 cm vers l’extérieur du périmètre tracé autour du bol, légèrement penchés vers le centre, afin qu’ils puissent ensuite se retrouver bien au centre de la paroi d’argile du nichoir (car l’épaisseur de la paroi d’argile sera d’environ 1,5 cm ). Les clous permettent de maintenir fixée l'argile sur la planchette.

Etape 3 : Préparation de la paroi d'argile du nichoir (mi-janvier).

  • De l’argile est mélangée avec un peu d’eau et de paille naturelle. On obtient une pâte qui ne colle pas trop à la main.
  • On recouvre le bol d’une feuille de papier mouillée, puis on replace le bol sur la planche, entouré des clous.
  • On recouvre entièrement le bol avec la pâte d’argile : on utilise un clou que l’on enfonce dans la pâte sur toute sa surface pour vérifier que la paroi d’argile soit répartie de façon homogène et que son épaisseur fasse environ 2 cm.
  • Au sommet du bol, on réalise la future entrée du nichoir : on creuse la paroi d’argile pour y placer un petit gobelet en carton.

 

 

 

 

 

 

 

  • Avec une petite spatule de plaquiste on "découpe" la paroi d'argile en suivant la jonction des planchettes, de sorte à obtenir deux demi-bols d'argiles. Ils seront séparés après séchage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etape 4 : Séchage des nichoirs. (Vacances de février).

  • Les nichoirs sont placés dans un lieu ventilé, pas directement exposés au soleil, de sorte que l’argile puisse sécher lentement et éviter qu’elle se craquelle. Les nichoirs ont séché durant toutes les vacances de février.

Etape 5 : Fixation de la planchette « toit » du nichoir.

Une fois que l'argile a séché, on fixe la deuxième planchette avec des vis à bois pour fermer le nichoir. On fait la finition des nichoirs en colmatant les fentes avec un peu d'argile.

Etape 6 : Fixation en série des nichoirs sur une planche.

  • 4 nichoirs sont fixés côte à côte avec des vis à bois sur une planche de 1 m de long et 25 cm de large.

 

 

 

 

 

 

 

 

Etape 7 : Trouver l'emplacement idéal pour les nichoirs.

Une fois finis, les 8 nichoirs devaient être fixés à un endroit optimal dans le collège afin qu’ils puissent répondre parfaitement aux exigences de nos petits oiseaux.

Pour nous aider à choisir le meilleur emplacement, nous avons fait appel aux conseils d’un ornithologue de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (L.P.O.) de l’Aude : c'est un scientifique qui travaille dans une association et qui est chargé d'étudier les oiseaux dans leur milieu naturel.

Grace à l’offre postée par la L.P.O. sur le Pass Culture, les éco-délégués ont pu financer l’intervention de l’association. Les éco-délégués ont pu ainsi accueillir au collège, fin janvier, un membre de la L.P.O., monsieur Rémi Catala, qui leur a expliqué les dangers qui menacent actuellement les hirondelles ainsi que les mesures de protection qu’il faut mettre en place pour favoriser leur installation.

Pour en savoir plus à ce sujet, visite le site web de la L.P.O. en cliquant ici, ou visionne la vidéo de la Web série Colocataires sauvages #5 - Vivre avec les hirondelles !